Gel des postes : « La saignée, vous dis je ! »

Vous cherchez à comprendre si la maladie d’austérité qui touche l’université de Lille est vraiment temporaire, comme l’annonce la Présidence. Nous pouvons vous affirmer que cette mauvaise passe est malheureusement destinée à durer.

On le constate, les « plans de retour à l’équilibre » sont devenus la médication universelle, inspirée du Diafoirus de Molière : « La saignée ! La saignée, vous dis-je ! Encore la saignée ! »

Ainsi, soumise à ce type de plan, l’université Grenoble Alpes constate elle aussi que la situation ne s’améliore guère et engendre toujours davantage de dégradations des conditions de travail. La FSU (SNESUP, SNASUB, SNEP et SNCS) y est présente pour dénoncer et lutter contre la poursuite des gels de poste et pour l’arrêt du recours chronique aux emplois précaires.
Ailleurs encore, comme à Clermont-Ferrand ou encore à l’université de Bourgogne, les annonces se suivent et se ressemblent : renouvellement ou augmentation de la posologie du gel de postes.

Si le malade avait été sain au départ, on eût pu espérer qu’il ne souffrît point trop du traitement, mais les exemples des universités ainsi traitées depuis plusieurs années montrent que leur santé financière ne s’en est pas trouvée améliorée : Le Havre, Paris 13, Pau...

L’université de Lille est donc elle aussi touchée . Refusons de croire qu’il ne s’agit que d’une indisposition passagère, acceptons le diagnostic d’une maladie chronique qu’il convient maintenant d’éradiquer. La FSU préconise un traitement de mobilisations massives des personnels, à renouveler autant de fois que nécessaire, jusqu’à expulsion des Diafoirus qui nous gouvernent à tous niveaux !

Nous vous proposerons prochainement des dates et lieux de rencontre pour échanger de vive voix avec vous.

Consulter les témoignages recueillis par la FSU dans les établissements cités ci-dessus