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Les témoignages recueillis par la FSU dans des établissements sous mesures de "redressement" depuis plusieurs années
(cet article sera complété au fur et à mesure des remontées d’informations)
à l’UGA à Grenoble (fusion effectuée au 01/01/2016)
[...] Le  processus  de  restructuration  accélérée  du  site  grenoblois  – université  fusionnée, Comue et instances de l’Idex – a en effet notoirement  aggravé  les  conditions  de  travail  des  personnels  et  généré une désorganisation durable des services et des composantes confrontés à l’injonction de regroupement express (Idex oblige !), doublée de la nécessité de repenser l’organisation, les processus de travail, les règles communes. [...]
Nous  sommes  depuis  2017  soumis  à  un  « plan  de  retour  à l’équilibre »  (sic)   qui  aggrave  les  conditions  de  travail  de tous  les  personnels (et  les  conditions  d’études) :  nos  élus bataillent  au  quotidien  pour  la  fin  des  gels  de  poste  et  la « CDIsation » des personnels précaires.
À l’UCA à Clermont-Ferrand (fusion effectuée au 01/01/2017) :
« Nouvelle cure d’austérité annoncée avec un gel des deux tiers des postes d’EC qui devaient passer au mouvement. Annonce faite aussi de l’absence de recrutement d’ATER pour 2019-2020 au niveau des UFR. »
À l’UPPA à Pau :
« Après plusieurs années  de "plans de retour à l’équilibre" infructueux à Pau (UPPA) et l’obtention d’un I-Site qui n’a rien changé,[…] la situation a été pointée comme critique par la Cour des  comptes. Il y a en moyenne une vingtaine de départs d’E et EC chaque année, qui pourraient donc être tous gelés. Mais aucune annonce officielle pour l’instant tandis que le malaise s’étend dans de nombreux départements au bord de l’explosion avec des mesures de "rationalisation", soit des baisses successives  des dotations en heures complémentaires et fonctionnement. »
À Paris 13 (sous plan de redressement depuis 2016) :
« Il semble assez clair que la campagne à 0 emploi porte de graves préjudices : pas de perspective de carrière, conditions de travail très difficiles. Cette politique de remplacer les titulaires partants par des contractuels est une politique court-termiste qui a de lourdes conséquences : manque de personnel ;  les fonctionnaires restants doivent former les contractuels. »
Au Havre :
« Nous avons été mis sous tutelle du rectorat et il n’y a pas eu de campagne de poste pendant plusieurs années (alors même qu’il y avait quand même des mutations et des départs en retraite). Depuis nous publions quelques postes chaque année mais le compte n’y est pas. Au total, nous avons perdu une vingtaine de postes d’enseignants-chercheurs en moins de 10 ans (c’est beaucoup pour une petite fac). »
Claire Bornais
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