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IDEX2 retour à la case départ
IDEX2 :
Pour rappel, à l’issue de ce premier appel à projets IDEX1 lancé à l’automne 2010 qui avait recueilli 17 candidatures en début d’année 2011, 3 premières Initiatives d’excellence ont été retenues :
Idex Bordeaux, portée par le PRES « Université de Bordeaux » rassemblant les 4 universités et l’Institut polytechnique de Bordeaux,
Unistra portée par l’Université de Strasbourg, unifiée en 2009 à partir des 3 universités Louis Pasteur, Marc Bloch et Robert Schumann,
Paris Sciences et Lettres* (PSL*) portée par une Fondation de coopération scientifique associant 13 partenaires dont le Collège de France, l’Ecole normale supérieure, l’Université Paris-Dauphine, l’ESPCI ParisTech, Chimie ParisTech, l’Observatoire de Paris, l’Institut Curie, l’Institut Louis Bachelier.
Les préselectionnés IDEX2 pourront se battre avec les préselectionnés IDEX1 toujours en lice :
Les préselectionnés chez les Idex 2 : Saclay, Sorbonne Paris cité, Aix Marseille, HESAM, Lorraine vont alors concourrir avec les préselectionnés IDEX1 retoqués : Sorbonne, Lyon, Grenoble et Toulouse...
pour combien de places en finales ? 3 places ?
En région Nord Pas de Calais, le projet IDEX1 porté par le PRES avait été écarté en mars, le projet IDEX 2, quoique recentré sur les universités lilloises avec une promesse de création d’une Université de Lille n’a pas été retenu.
Le projet IDEX2 est recalé lire le rapport
A lire dans la Voix du Nord du 7 novembre 2011...
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/11/07/article_l-idex-2-lillois-retoque-un-seisme-pour.shtml
"Mais cela s’expliquerait, notamment, selon les protagonistes nordistes, par le fait que Marseille, comme la Lorraine, se soit engagée à fusionner ses universités quand nous, nous ne voulions pas aller plus loin que le fédéralisme. « Pour les conseils d’administration des universités lilloises, à part Lille II, c’était tabou », regrette M.Sergheraert."
On sait ce qu’il reste à faire pour l’IDEX3 ou l’IDEFI...
Mais la somme restante en jeu justifie-t-elle encore de faire passer à marche forcée un projet de fusion ...
S’il s’agit de réflexion sur la structuration régionale, le calendrier initial n’est plus forcément pertinent...
Dans une conférence de presse : « Nous n’avons pas l’idex mais nous ne changerons pas de stratégie, au contraire », reprend Philippe Rollet. Selon lui, la constitution d’une université de Lille devrait permettre de « casser les handicaps » qui ont disqualifié le projet d’idex 2 : « un nombre de chercheurs
insuffisant », « une recherche et développement peu développée » et «
des pôles d’excellence qui doivent être mieux identifiés et mieux
valorisés ». L’autre « ambition » de ce projet est d’affirmer la place
de Lille dans le paysage de la formation tout au long de la vie. «
Nous sommes déjà la première université en France dans ce domaine,
loin devant les universités de Bordeaux et Strasbourg », indique
Philippe Rollet.