Snesup Lille 1

Le redressement budgétaire, c’est passager ou chronique ?

lundi 12 novembre 2018 par Claire Bornais

Les témoignages recueillis par la FSU dans des établissements sous mesures de "redressement" depuis plusieurs années

(cet article sera complété au fur et à mesure des remontées d’informations)

à l’UGA à Grenoble (fusion effectuée au 01/01/2016)
[...] Le processus de restructuration accélérée du site grenoblois – université fusionnée, Comue et instances de l’Idex – a en effet notoirement aggravé les conditions de travail des personnels et généré une désorganisation durable des services et des composantes confrontés à l’injonction de regroupement express (Idex oblige !), doublée de la nécessité de repenser l’organisation, les processus de travail, les règles communes. [...]
Nous sommes depuis 2017 soumis à un « plan de retour à l’équilibre » (sic) qui aggrave les conditions de travail de tous les personnels (et les conditions d’études) : nos élus bataillent au quotidien pour la fin des gels de poste et la « CDIsation » des personnels précaires.

À l’UCA à Clermont-Ferrand (fusion effectuée au 01/01/2017) :
« Nouvelle cure d’austérité annoncée avec un gel des deux tiers des postes d’EC qui devaient passer au mouvement. Annonce faite aussi de l’absence de recrutement d’ATER pour 2019-2020 au niveau des UFR. »

À l’UPPA à Pau :
« Après plusieurs années de "plans de retour à l’équilibre" infructueux à Pau (UPPA) et l’obtention d’un I-Site qui n’a rien changé,[…] la situation a été pointée comme critique par la Cour des comptes. Il y a en moyenne une vingtaine de départs d’E et EC chaque année, qui pourraient donc être tous gelés. Mais aucune annonce officielle pour l’instant tandis que le malaise s’étend dans de nombreux départements au bord de l’explosion avec des mesures de "rationalisation", soit des baisses successives des dotations en heures complémentaires et fonctionnement. »

À Paris 13 (sous plan de redressement depuis 2016) :
« Il semble assez clair que la campagne à 0 emploi porte de graves préjudices : pas de perspective de carrière, conditions de travail très difficiles. Cette politique de remplacer les titulaires partants par des contractuels est une politique court-termiste qui a de lourdes conséquences : manque de personnel ; les fonctionnaires restants doivent former les contractuels. »

Au Havre :
« Nous avons été mis sous tutelle du rectorat et il n’y a pas eu de campagne de poste pendant plusieurs années (alors même qu’il y avait quand même des mutations et des départs en retraite). Depuis nous publions quelques postes chaque année mais le compte n’y est pas. Au total, nous avons perdu une vingtaine de postes d’enseignants-chercheurs en moins de 10 ans (c’est beaucoup pour une petite fac). »


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