Snesup Lille 1

CR du CS du 9 Novembre 2012

lundi 19 novembre 2012 par Christophe Vuylsteker

- 1. Campagne d’emplois 2013

Lire document dialogue de gestion ici
et celui de synthèse ici

Présentation de J.-F. Pauwels de la politique de l’université :

affirme une volonté forte de dialogue, des composantes ont déjà validé les propositions de la direction.

Il rappelle que le cadre est très contraint (peu de redéploiements possibles, car moins de départs à la retraite, donc moins de postes vacants qu’avant).

Il signale que l’université a « remis à zéro » les postes, au sens où l’on oublie leur provenance, et on peut aussi les rehausser.

Soutien pédagogique à certaines composantes (IAE, SES, Biologie), et préservation du potentiel scientifique.

Concernant les personnels Biatoss, il y a l’impératif de mettre en place la Loi Sauvadet et de proposer à 80 contractuels sur 4 ans des concours réservés, et que la question de l’accompagnement par l’état se pose.

Les 4 priorités de l’Université sont les suivantes :

- soutien aux formations

- soutien aux initiatives de recherche nationales, internationales, etc

- rehaussement

- mutualisation

A. Mabille (CGT) : intervient sur la question des Biatoss, relativement aux projets d’externalisation et de mutualisation. Elle trouve que l’idée de vouloir se resserrer sur « notre cœur de métier » montre du mépris pour certains métiers. Elle pense que l’université ne devrait pas accepter l’externalisation.

S. Huart (CGT) : il demande qu’un bilan soit fait du coût de l’externalisation.

M. Nait-Abdelaziz (SNESUP) : si l’externalisation coûte éventuellement moins chère, c’est parce qu’elle repose sur l’exploitation des personnels. L’université ne peut pas cautionner ça. Par ailleurs, la fonction publique a toujours joué un rôle d’ascenseur social , qui n’existe plus si on n’a plus de fonctionnaires de catégorie C.

A. Cappy (DPE) : apprécie le caractère complet du document diffusé par la direction. Mais il précise que des notes sont indiquées dans ces documents, et qu’il est opposé aux notes globales. Il signale des erreurs (différence avec ce que l’on trouve sur le site de l’AERES). Par ailleurs, il aimerait qu’un bilan soit fait sur le nombre de candidatures aux postes ouverts les années passées.

Ph. Jacques (DPE) : d’après lui, dans le cas d’UFR avec beaucoup de labos de recherche, tout le monde n’a pas été consulté pareil.

P. Rollet et J-F. Pauwels : réexpliquent la procédure, et insistent sur le fait qu’ils ont discuté avec tout le monde.

P. Jacques : trouve aussi qu’un effort a été fait au niveau des documents distribués aux conseillers, mais il trouve que c’est inégal d’une UFR à une autre, et présenté uniquement sous un aspect enseignement.

P. Rollet : lui trouve que la note politique indique clairement les choix en matière de recherche.

L. Marsalle (SNESUP-FSU) : apprécie aussi les documents distribués, et surtout le fait qu’aucun poste d’EC n’est gelé. Pourtant le document indique que « le non-gel laisse peu de marge de manœuvre en termes d’augmentation des crédits de fonctionnement ». Cette phrase est dans la logique de la LRU et des RCE, éléments que le SNESUP a dénoncés depuis des années (2007, 2009).
Relativement à la campagne d’emplois Biatoss, demande quelles mutualisations précises sont envisagées, et le nombre global de postes Biatoss disponibles, puisque ça n’est pas donné dans les documents, contrairement aux emplois EC. De plus rien n’est dit sur les emplois Biatoss à destination des services communs et centraux.

Aucune réponse ne sera donnée à ces questions.

Ph. Rollet : explique la situation financière de l’université (-12% sur les crédits de fonctionnement, etc). Incertitudes sur la masse salariale. Il indique que la campagne d’emplois relative à l’administration générale n’a pas été faite. On l’aura plus tard. Il n’est pas question de faire disparaître les emplois de catégorie C.

Ch. Vanbésien (Construire ensemble) : problème dans le dialogue de gestion pour les personnes qui sont à cheval sur plusieurs universités.

P. Rollet : revient sur le logique du dialogue de gestion approfondi et partagé.

A. Cappy (DPE) : on se plaint qu’il n’y ait pas assez d’interdisciplinaire, mais quand un laboratoire a un rattachement secondaire, il est un peu maltraité.

M. Naït-Abdelaziz (Snesup-FSU) : tableaux de bord et pas de gel : c’est bien. Mais pour la campagne d’emplois des EC, il manque la provenance des postes. Il sait que cela correspond à une volonté délibéré de l’université, mais que se passe-t-il pour l’enseignement qui était assuré par les gens dont les postes ont été redéployés ?
Il souhaiterait aussi que soient distingués dans les vacataires ceux qui sont des intervenants professionnels, et ceux qui sont des collègues en poste dans le secondaire, car ces derniers correspondent à une pénurie de moyens. Il craint que la vision comptable, basée sur des indicateurs, ne devienne prépondérante. Pour finir, les charges des formations auto-financées ne devraient pas apparaître dans les besoins des composantes, puisqu’elles sont auto-financées !

P. Rollet : confirme que les postes vacants sont remis au pot commun. Il récuse logique d’UFR propriétaires de leurs postes. Mais il précise que la direction veille cependant à l’équilibre. Les indicateurs jouent un rôle d’aide à la décision, mais il n’y a rien de mécanique là-dedans.

L. Marsalle : aimerait qu’un bilan soit fait des rédéploiements : on les justifie par la forte charge d’enseignement des composantes vers lesquelles on redéploie les postes. Mais est-on sûr qu’il y ait bien un allégement des heures pour les collègues, car si par ailleurs on continue à créer des formations (IAE...), le poids des heures par collègue ne diminue pas. Au-delà de ça, il faut faire attention à ce que des composantes n’aient pas une attitude inflationniste en matière de formations, drainant ensuite les postes vers elles, au détriment d’autres composantes...

P. Rollet : il est normal de prendre ça en compte. Dialogue pointu avec l’IAE, les SES.

A. Cappy (DPE) pose la question des heures complémentaires qui explosent.

H. Leroux (Construire ensemble) : l’existence de structures nouvelles (labex, equipex) attire des postes, sans qu’on ait une vision pluriannuelle de ces mouvements. S’inquiète de la façon de maintenir un équilibre entre les structures d’excellence, et les autres.

P. Rollet : on ne mettra pas tout sur les structures d’excellence.

A partir de là, une discussion commence qui n’a plus rien à voir avec la campagne d’emplois....

Toujours par rapport aux structures d’excellence, ne vont-elles pas accaparer tous les financements de doctorant et de post-doctorant ? Caractère compliqué des financements par moitié.

P. Rollet explique qu’il faut chercher à augmenter le nombre de thèses, ce qui conduit à des montages de financements mixtes avec la région. Il rappelle que les labex ramènent également des moyens. Il indique que si un labo est en difficulté, sans projet scientifique, il n’aura pas de postes, mais une aide de l’université pour trouver comment améliorer la situation, une aide financière au moyen de BQR, etc...

La discussion part ensuite sur les financements de thèse (comment améliorer le processus), sur les recrutements d’EC (comment attirer les bons, être sûr que l’on recrute quelqu’un de bien, etc...).

Un étudiant soulève la question de la formation dispensée aux doctorants dans le cadre de l’école doctorale. Très critique. Il semblerait que cela concerne l’école doctorale SESAM (SHS).

Quelqu’un revient sur les recrutements, et demande la possibilité de ne pas perdre un poste, si on ne le pourvoit pas une année faute de bons candidats. P. Rollet OK si dialogue avec direction, si existence d’un vivier, etc.

Après tout ça, le vote sur la campagne d’emplois arrive comme un "cheveu sur la soupe"... M. Naït-Abdelaziz (Snesup-FSU) demande un vote séparé.

Concernant la campagne d’emplois des EC :
Pour : 15
Contre : 0
Abstention : 6 (élus FSU-CGT)

Concernant la campagne d’emplois des Biatoss :
Pour : 14
Contre : 7 (dont les 6 élus FSU-CGT)
Abstention : 1

- 2. Demandes de subvention :

Les fiches projets ici

adopté à l’unanimité.

- 3. Demandes de financements de colloque

J.-F. Pauwels, compte-tenu des moyens financiers dont il dispose, propose d’attribuer à chacune des demandes la moitié de ce qui est demandé (sauf quand la demande est faible, auquel cas propose le montant inchangé).

A. Cappy (DPE) intervient pour dire qu’il est contre : là encore, il trouve que, comme pour le BQR, on arrose le sable. Il préférerait que l’argent soit donné directement aux labos, qui eux savent quels projets soutenir.

L. Marsalle intervient pour dire qu’elle n’est pas d’accord sur ce dernier point. Le passage de ces demandes en CS permet à certains projets de ne pas être barrées au niveau de leur labo pour de mauvaises raisons.

Vote : 21 pour, 1 contre et 0 abstention.


titre documents joints

liste fiches projets

13 novembre 2012
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1.9 Mo

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