La Formation continue à Lille 1 et ailleurs
La Formation Continue : analyse de l’AERES.
ULCO (AERES) La formation continue
C’est l’un des points forts de l’établissement qui a mis des moyens dans le service de FC en termes de postes
(8 PRAG / PRCE, 2 MCF, 1 PAST). La centralisation du service est un agent de dynamisme et d’efficacité. Les comptes
financiers fournis par l’établissement font apparaître une véritable explosion du montant des recettes, puisqu’après
des années d’une stabilité relative - 906 4333, 33 € en 2003, ce montant passe à 1 908 901, 98 € en 2007.
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L’accueil des étudiants en reprise d’études est facilité par l’intégration de ces étudiants dans les groupes de
formation initiale.
Les procédures de VAE sont harmonisées dans le PRES Université Lille Nord de France, y compris en termes de
financement, avec l’aide du Conseil régional qui prend en charge la totalité du coût de la validation. Les résultats sont plus qu’honorables puisqu’environ 70 VAE sont délivrées chaque année dont 80 à 85 % de validations totales.
AERES : la FC à Valenciennes, Lille 1, Lille 2, Artois et à l’ENC
http://blog.univ-provence.fr/blog/coordination-rgionale-paca/evaluation/2010/05/21/aeres-la-fc-valenciennes-lille-1-lille-2-artois-et-enc
Ces rapports sont d’octobre et novembre 2009 : Valenciennes Hainaut-Cambrésis, Lille1, Lille2, Artois, Ecole Nationale des Chartes.
Voici les passages concernant la Formation Continue.
Valenciennes Hainaut-Cambrésis : – La formation continue
À l’UVHC, le développement de la formation continue s’est effectué en cohérence avec son orientation stratégique de professionnalisation, son environnement socio-économique et son souci de l’insertion. En moyenne près de 2 800 "auditeurs" sont inscrits annuellement, dont 30 % en formation diplômante (59 % de demandeurs d’emploi, 19 % de salariés) pour un volume de 380 000 heures stagiaires. La formation continue diplômante L et M est assurée par les composantes. Elle relève pour les autres formations d’une structure dédiée, le CEPPES (Centre d’éducation permanente et de la promotion économique et sociale) placée sous l’autorité du VP formation qui dispose de 24 personnes (dont 5 enseignants) et doté d’un bâtiment ("Le Moulin") qui lui est propre. La formation continue comprend notamment un DAEU, la préparation des concours notamment d’infirmières, la formation de formateurs d’adultes…
À l’initiative de l’association SYNEO, dont l’UVHC est partenaire, et qui a pour but de "Concilier et promouvoir des modes de développement durable favorables à la formation, la compétitivité, la citoyenneté et à l’emploi", un recensement, qui concerne tout ce qui se fait dans ce domaine porteur d’emploi et correspondant à une forte demande, est en cours. Un master dédié au développement local et à l’économie solidaire (DLES) essentiellement orienté vers la formation continue et la validation des acquis professionnels présente d’excellentes performances en termes d’insertion professionnelle (p.12-13).
Lille1 :
À côté d’une large offre en formation initiale, l’USTL se caractérise par une forte tradition de formation continue. Elle réalise 10% de l’activité nationale dans ce domaine (p.5).
3 Formation continue et formation tout au long de la vie
Les ressources liées à l’activité de formation continue (environ 10800000 €) représentent 15 % du budget de l’université plaçant celle-ci en tête des universités françaises. 45% des ressources proviennent des pouvoirs publics, 33% des entreprises, 15% des OPCA et le reste représente la contribution des particuliers. Le nombre de stagiaires relevant d’un dispositif d’aide ou demandeurs d’emploi (5776) représente la moitié des stagiaires accueillis alors que 4995 sont issus des entreprises et le reste (env. 1300) sont des individuels. Un tiers des stagiaires préparent un diplôme national et 3 formations sont organisées à distance.
La formation continue est pilotée par le SUDES, service commun. Celui-ci harmonise l’activité de formation continue au sein de l’université, met en cohérence la réponse de l’université avec la demande extérieure, pilote la validation des acquis et coordonne les négociations de conventions et définit les règles communes de formation et de tarification. Toutes les formations sont mises en oeuvre au sein des unités (UFR, IUT et écoles internes). L’IAE pilote ses propres actions de formation continue de même que l’IUT pour un petit nombre.
Un comité paritaire d’orientation stratégique comprenant des représentants de l’université, des collectivités locales, des organisations patronales, OPCA et branches permet à l’université d’être à l’écoute des donneurs d’ordre en matière de formation continue. L’Université de Lille, qui fut pionnière dans le domaine de la formation continue puisqu’elle en proposait avant la loi de 1971, a eu diverses organisations qui sont à l’origine de la coexistence de plusieurs entités dans le domaine.
Le CUEEP, institut interne qui était service unique jusqu’en 1986, s’est vu retirer son rôle de pilote au profit du service commun SUDES. Le CUEEP conserve la maîtrise des actions en sciences de l’éducation, de celles de niveau IV, V et VI et de la préparation au DAEU pour lesquelles les ressources sont presque essentiellement des subventions qui transitent par le SUDES (qui effectue un prélèvement de 8%). L’évolution de la nature des subventions et de leur montant engendre un déficit structurel du CUEEP qui pèse sur le budget de l’université (malgré des diminutions de charges, 150 contractuels restent rémunérés sur ressources propres du CUEEP). Même si l’université veut utiliser le CUEPP pour la mise en oeuvre du PPP (Projet personnel et professionnel le déficit structurel du CUEEP devra être résorbé. De plus, le projet de la création de l’Université de Lille milite pour que l’USTL mette en chantier rapidement une restructuration de la formation continue.
La validation des acquis concerne la validation d’acquis en vue de l’inscription à une formation au sens du décret de 1985 et celle en application du dispositif VAE. Dans le premier cas l’université a traité 1226 dossiers et accordé 1079 validations au cours de la dernière année. Dans le second cas elle a traité 307 demandes et accordé 45 validations totales représentant 10 % des VAE accordées par toutes les universités de même typologie et 261 validations partielles représentant 1/3 de celles accordées par les universités de même typologie. Pionnière en matière de formation continue et de validation des acquis, l’université souhaite capitaliser cette expérience pour constituer un pôle de formation tout au long de la vie. La mise en place du PPP au sein des parcours va dans ce sens tout comme la restructuration de services communs en cours (voir plus loin). Cependant l’université devra veiller à rapprocher ses problématiques en matière de formation continue et de formation initiale et s’attacher à donner une meilleure lisibilité aux services communs concernés (p.16-17).
Lille2 : La formation continue
L’organisation de la formation continue à l’Université Lille 2 est très opaque en raison de l’existence d’un double système. En effet, trois UFR et trois instituts développent en leur sein, de manière indépendante, des activités de formation continue. Les autres UFR et instituts fonctionnent avec le service commun de formation continue de l’université qui se comporte de surcroît lui-même comme un centre de formation puisqu’il est responsable de fait d’un DEUST (cohabilité avec deux autres universités) et d’une licence professionnelle.
Si le CEVU est sollicité pour donner son avis sur les diplômes ouverts à la formation continue, la politique de formation continue n’est pas examinée par cette instance. Notons que ce service commun fait actuellement apparaître un déficit de fonctionnement s’élevant à 250 000 euros et que l’absence de moyens financiers délégués, pour subvenir aux dépenses des formations habilitées dont il a la gestion, peut expliquer une bonne partie de ce déficit. Pour l’ensemble des dossiers devant attester des activités de formation continue de l’université, et en particulier pour le bilan financier, c’est le service commun qui collecte auprès de l’ensemble des UFR et départements concernés les informations financières pour confectionner un tableau récapitulatif (une fois par an) p.15.
En matière de formation continue, la communication de l’établissement est indigente, sauf lorsque les composantes gèrent elles-mêmes leur formation continue (p.15).
Artois : Formation continue
L’UA, en particulier l’IUT de Lens, dispose d’une expérience remarquable de formation continue, et a mis à juste titre les synergies et l’intégration FI-FC au centre de sa stratégie. L’UA, bien positionnée géographiquement au coeur d’un large bassin industriel, a su se mettre au service des entreprises (partenaire du pôle formation de la CCI), et de la population (2 716 stagiaires en 2007, 10 % des diplômés). Toute l’activité de FC de l’UA est commune et pilotée par le SEPIA. Le chiffre d’affaires total de 2,128 M€ (2007) se décompose pour 50,7 % en contrats publics (à 93 % appel d’offres du plan de formation régional), 46 % d’entreprises et leurs OPCA, et 4 % particuliers et autres. À la demande du conseil régional, l’UA oriente progressivement son offre vers le soutien aux pôles de compétitivité présents dans la région et a d’ailleurs construit un indicateur d’"adhérence aux pôles de compétitivité".
Au niveau inter-universitaire, le directeur du SEPIA est le coordonnateur du réseau de formation continue de l’Enseignement supérieur de la région (six universités + ARCNAM).
L’UA est très active en VAE (266 jurys cumulés au 26-11-2008, dont 155 pour la seule LP Commerce de l’IUT de Lens). La VAE a concerné 30 filières de l’UA sur 87 mi-2008. L’activité du SEPIA (607 personnes accompagnées en 2007) a d’ailleurs été valorisée au sein de l’UA ; l’expérience acquise en matière d’accompagnement et d’orientation auprès des stagiaires FC a facilité la mise en place du plan licence ; la démarche "compétences" de l’UA est animée par le conseiller VAE ; la FC contribue à la définition de la nouvelle offre de formation.
L’intégration de l’IUFM amènera le SEPIA à ouvrir un chantier important, la formation continue des maîtres et la VAP/VAE qui permettra d’amener des professionnels aux métiers d’enseignement – ou de "requalifier" des enseignants déjà en place, processus freiné par l’académie en raison de son coût.
Le SFC dispose de 24,5 postes dont quatre fonctionnaires. Ce service parvient à équilibrer ses comptes et au-delà puisque l’UA peut opérer un prélèvement égal à 20 % de son chiffre d’affaires (p.12).
Les Points forts : Expérience en matière de formation continue et d’apprentissage (p.29).
Ecole Nationale des Chartes : la Formation Continue n’est pas dans la Table des Matières.
Les initiatives en matière de formation continue sont plus récentes et plus modestes. L’ENC affiche de grandes ambitions à cet égard, mais les réalisations se comptent encore à l’unité : un stage annuel de paléographie, qui remplace un cours du soir des Archives nationales, et une formation de 30 heures aux recommandations XML/TEI (éditions critiques de textes). L’ambition est d’avoir un catalogue d’une vingtaine de stages par an à vocation scientifique en direction des archives, des bibliothèques et des groupes de recherche, particulièrement dans quelques secteurs pointus (héraldique, sigillographie…). L’ENC paraît savoir caler ses projets dans le paysage existant de la formation continue et a commencé à mettre en place à cet effet une organisation administrative. Si la situation actuelle est encore balbutiante, il y a sur ce terrain de véritables opportunités que l’ENC est en capacité de saisir (p.12).
III – Les recommandations
Développer les activités de formation continue, en exploitant le fort potentiel qui existe dans les régions et les collectivités territoriales, comme dans le secteur privé (p.25).
AERES : la FC à l’EHESS, l’EPHE, Lille 3, Evry et Versailles - Saint-Quentin
Ces rapports sont de décembre 2009 et janvier 2010 : EHESS, EPHE, Lille3, Evry, Versailles – Saint-Quentin.
Voici les passages concernant la Formation Continue.
EHESS (l’École des Hautes Études en Sciences Sociales) :
La formation continue est aussi un champ qu’elle investit (p.5).
Une quatrième catégorie de publics est constituée au sein des cercles de formation. Ce public s’apparente à un public de formation continue traditionnel, dans la mesure où ces cercles répondent à des demandes d’institutions, d’organisations, de ministères sur la base de l’expertise de l’école. Ces cercles de formation ont fait l’objet de débats en interne, car ils s’apparentent à une marchandisation de la recherche de l’EHESS (p.14).
EPHE (École Pratique des Hautes Études) : Table des matières - La stratégie en matière de formation, VI – La formation continue.
VI – La formation continue
Par sa nature, l’EPHE est, en grande partie, un établissement de formation continue mais les développements institutionnels récents ont eu comme résultat qu’aussi bien en SVT qu’en SR la formation continue est devenue non seulement une source de revenus importante pour l’école mais aussi un élément de valorisation qui ajoute indéniablement à son prestige. Les SHP, en revanche, n’ont pas relevé ce défi, à tout le moins de manière suffisante. Alors qu’en SR, on identifie un réel succès en nombre d’inscriptions (400), en SVT environ 80 étudiants par année s’inscrivent. Les offres de formation continue de la section des sciences religieuses et de l’IESR ont été réunies en un programme unique, l’IESR jouant le rôle moteur. En plus d’une dizaine de cycles de conférences et de journées de formations grand public, l’IESR, conformément aux missions qui sont définies dans ses statuts, a développé des activités de formation destinées aux enseignants du secondaire ainsi qu’à d’autres agents publics (infirmiers, policiers, personnels engagés dans des services pénitentiaires, travailleurs sociaux, etc.). Ainsi, à partir de 2006, des formations allant d’une à quatre journées par an ont été proposées régulièrement dans les IUFM et les académies.
Ont été touchés, en 2009, les IUFM de Caen, Créteil, Lille, Nantes, Paris, Reims et les académies de Bordeaux, Orléans, Paris, Reims. Plus modestement, des programmes ont été initiés à destination d’autres agents publics en collaboration avec d’autres ministères que celui de l’Éducation nationale. L’objectif est de répartir ces efforts de formation pour moitié à destination d’enseignants et pour moitié à destination d’autres agents publics. Au regard des rapports d’activités, le succès des entreprises engagées est important. Il faut cependant souligner la responsabilité nationale et pas seulement régionale confiée à l’IESR par ses statuts. Ainsi, si les enseignants de l’EPHE peuvent tout naturellement intervenir dans la région parisienne, il n’est pas possible de leur demander de sillonner de manière systématique tout le territoire français. L’IESR l’a très bien compris et a cherché, dès le début, à mobiliser dans chaque région des ressources locales en créant des liens avec des universitaires compétents dans des universités implantées dans ces régions. Reste que les moyens à disposition de l’IESR sont insuffisants pour atteindre de manière équivalente toutes les régions de France. Des collaborateurs supplémentaires seraient nécessaires pour assurer le contact et les tâches de coordination avec chaque région (p.17-18).
I – Les points forts : La qualité et l’attractivité de l’offre de formation, notamment en matière de formation continue et de
formation tout au long de la vie (p.33).
Lille 3 : – La formation continue
Les activités de formation continue de Lille 3 reposent sur plusieurs structures : le Service commun de formation continue et d’éducation permanente (FCEP) ; le Centre régional de formation aux carrières des bibliothèques MédiaLille, qui est un département spécialisé du précédent ; le Service universitaire de validation des acquis et des compétences (SUVAC) ; le Service d’enseignement à distance (SEAD). Par ailleurs, l’IUT et le CFMI développent leur activité de façon autonome.
Le FCEP comprend 25 personnes, effectif considéré comme insuffisant. Son déménagement à Villeneuve d’Ascq rapprochera les acteurs "techniques" des formateurs. Le budget du service, légèrement excédentaire, provient de trois types de financement, chacun pour un tiers : la Région, les entreprises et les inscriptions individuelles. Ces trois sources assurent le financement des locaux et du personnel contractuel, l’université mettant, quant à elle, à disposition les dix personnels titulaires. En 2007-2008, il y avait 2 117 inscrits pour environ 150 000 heures/stagiaires. En trois ans, on constate une légère diminution des effectifs ; l’introduction du Droit individuel à la formation (DIF) n’a pas eu l’effet escompté.
Si l’offre de formation couvre tout le champ de la formation initiale, les formations les plus demandées sont le DAEU, les formations en langues, les préparations aux concours administratifs et quelques DU. Lille 3 étant une "fac de lettres", selon le leitmotiv qui revient souvent, elle souffre d’un déficit d’image. Il reste que de nombreux diplômes propres à l’université dans le domaine des arts et de la culture ont été développés et sont inscrits au répertoire national des certifications. Le catalogue, bien fourni, est attractif.
La Validation des acquis de l’expérience (VAE) assurée par le SUVAC, mis en place en 1998, semble désormais bien acceptée par le corps enseignant. Grâce à l’action de la présidence, les enseignants ont compris que les diplômes n’étaient pas bradés et s’impliquent de plus en plus. Sur 2 135 demandes reçues depuis 2002 et 660 dossiers déposés, seuls 338 dossiers ont été jugés recevables, ce qui représente une déperdition importante. Le SUVAC ne souhaite pas assurer la validation des acquis du personnel en interne.
Quant au SEAD, service de taille moyenne (1 700 inscrits), il propose neuf licences et un master. Il est le seul service d’enseignement à distance de France à offrir un enseignement en histoire de l’art. Il a beaucoup de mal à trouver des enseignants qui acceptent d’élaborer des cours en ligne. Il n’est pas habilité, par ailleurs, à proposer des enseignements, l’initiative de l’inscription d’une formation dans son catalogue revenant aux UFR ou au président : ainsi, les demandes de cours en psychologie ne sont pas satisfaites, l’UFR ne souhaitant pas en ouvrir.
La restructuration de cet ensemble autour d’un pôle de Formation tout au long de la vie (FTLV), telle qu’elle est envisagée par l’université, lui apporterait une meilleure lisibilité. Mais le bilan du contrat quadriennal mentionne que l’établissement peine à développer une véritable dynamique de formation tout au long de la vie. La modularisation des formations, qui favoriserait le rapprochement FI-FC, est encore embryonnaire.
À cet égard, la mutualisation des pratiques entre les universités lilloises est de nature à améliorer le fonctionnement et l’efficacité de la formation continue. L’effort de réorganisation entrepris sur le site de Lille ne pourra bénéficier à Lille 3 que si l’université y adhère résolument et opère en interne les restructurations nécessaires à une réelle intégration (p.15).
Evry : – Une politique de formation par l’apprentissage et de formation continue performante
Les formations continues ou en apprentissage font étroitement partie de la genèse de l’UEVE dans son bassin d’influence. Ainsi est-il proposé plus de 50 formations en apprentissage (>10% étudiants inscrits) et l’université a développé une cellule de validation des acquis pour l’ensemble des formations. L’organisation est partagée sur 3 structures gérant chacune leur volet opérationnel, UFR, IUT et ENSIEE, le service commun de formation continue (SCFC) ayant néanmoins la main sur toutes les activités de VAE.
1 Structuration du service
L’accompagnement en personnel est de 2 IATOSS, 2 contractuels, 1 poste gagé IUT. Le budget est de l’ordre de 7M€ et les recettes du même ordre de grandeur. Avec plus de 1 000 apprentis, l’UEVE se place presque au niveau de l’université de Marne-la–Vallée (1 400 environ). Le service se décompose en 4 structures opérationnelles : - ingénierie pédagogique - formation continue et stagiaire avec suivi pédagogique - cellule gestionnaire - VAE/VAPP. Un CFA EVE (Évry-Val-d’Essonne) certifié ISO 9001 (hors des murs) gère 90 % des apprentis de l’UEVE ; deux autres CFA sont partenaires : AFIA (association pour la formation d’informaticiens par l’apprentissage) et une MIAGE. AFI24 (master 2 chimie des matériaux).
Ce CFA-EVE répond aux besoins du commerce, de la gestion (financière, RH, logistique, ...) et de l’Industrie (bâtiments et productique). De plus des activités transverses (communication, démarche qualité, réseaux informatiques) sont développées ainsi que le secteur droit et "traduction spécialisée" ; il est aussi certifié ISO 9001, et le suivi est accessible par le réseau des acteurs.
2 Des bilans des formations en alternance et continue positifs
Le taux de réussite en FA est de plus de 90% et celui en FC est de plus de 70% (hors DAEU 20-30%). 80% des diplômés sont intégrés professionnellement. Les domaines "sciences économiques et gestion, et sciences sociales et humaines" regroupent 75 % des apprentis. La stagnation observée depuis 2-3 ans proviendrait du passage au LMD, ce type de parcours n’étant pas encore familier et aux apprentis et aux entreprises concernées.
3 Validation des acquis par l’expérience (VAE) et validation des acquis personnels etprofessionnels (VAPP).
Le fonctionnement de cette cellule est caractérisé par un accompagnement de chaque candidat VAE (1 accompagnateur et 2 référents du diplôme concerné) pour : (i) le questionnement sur le projet – avec proposition éventuelle de parcours mixte formation continue/VAE, (ii) l’identification et la formulation des acquis individuels et l’analyse de leur cohérence avec le diplôme, (iii) la démarche de constitution du dossier individuel et enfin, (iv) le passage en jury formé d’enseignants et de professionnels. Les diplômes les plus demandés sont ceux de : (i) commerce et vente, (ii) informatique et ce, surtout en licence professionnelle. Enfin une ingénieure d’études contractuelle a été engagée en juin 2007 pour l’accompagnement des candidats.
Durant chacune des 3 dernières années : -sur environ 100 dossiers de VAPP déposés, 95 % ont été acceptés ; -sur environ 25 dossiers de VAE passés en jury, 96 % ont obtenu une validation totale.
4 Développements de la VAE/VAPP
Au travers du PRES UniverSud Paris pour la réalisation d’une plateforme d’information et d’accompagnement à distance dont les objectifs sont : (i) informations des candidats et des entreprises, (ii) accompagnement à distance de personnes éloignées, indisponibles ou à mobilité réduite, (iii) formation de référents VAE/VAPP des diplômes et membres du jury.
5 Analyse du service commun de formation continue
Indiscutablement ce service fonctionne d’excellente façon avec une démarche qualité déclinée dans le triptyque : diplôme - métier - compétences. Le service est constamment en auto-évaluation mais il lui faudra encore résoudre le problème du taux de réussite en DAEU de 30 %. Il convient de pousser aussi loin que possible la mutualisation dans le cadre du PRES UniverSud Paris. Enfin il lui faudra développer les liens avec la plate-forme d’accès à l’emploi, et surtout, développer une passerelle de formation entre la CCI de l’Essonne et son CFA "faculté des métiers".
Versailles – Saint-Quentin : – La formation continue
La formation continue (FC) est regroupée dans un service commun depuis 1998. Interlocuteur de nombreux services et composantes de l’université, il est composé de 17 personnes, parmi lesquelles 12 sont autofinancées. L’offre proposée s’appuie beaucoup sur les compétences internes à l’établissement, avec un nombre limité d’intervenants extérieurs. Une convention avec le CEREL permet d’assurer la FC en langues. 56 500 heures ont été dispensées en 2008 auprès de 2 000 stagiaires, pour un chiffre d’affaires de 1,7 M€. Les recettes sont partagées entre le niveau central (20 %), le service (20 %) et les composantes (60 %). La formation médicale continue, partie intégrante du service, s’appuie sur 8 diplômes universitaires et 12 diplômes interuniversitaires.
Les projets portent sur la mise en oeuvre d’une formation qualifiante de courte durée et le développement du droit individuel à la formation (DIF) en interne, avec un affichage de croissance "prudente" de la part de son directeur. Une meilleure communication sera assurée par la création de personnes ressources dans les composantes ("antenne FC"). Partant d’un mode de fonctionnement centré sur la demande, le service évolue avec l’élaboration d’un catalogue. Il fonctionne avec un portefeuille d’une centaine d’entreprises des Yvelines. Parmi les objectifs, figure celui d’une certification dans le cadre européen.
La VAE (Valorisation des acquis de l’expérience) est intégrée au Service de formation continue, qui est chargé de son développement au sein de l’université. 60 dossiers VAE ont été déposés en 2008 (44 en 2005) et 21 diplômes obtenus (36 en 2005), ce qui constitue un bon résultat. Une plateforme commune de VAE, partagée au sein du PRES entre Paris-Sud 11, l’ENS Cachan, l’Université d’Évry et l’UVSQ, et accessible via un portail WEB unique, est en cours de réalisation. Son développement s’accompagne de la réalisation d’une "charte qualité VAE UniverSud Paris", qui décrira précisément les engagements pris par les établissements pour accompagner le candidat.
Le Service de formation continue de l’UVSQ dispose d’une expérience certaine. Néanmoins, le chiffre d’affaires n’est pas en rapport avec le potentiel humain du service. Il est recommandé de sortir d’une logique de développement "prudent" pour une démarche active de prospection interne et externe ; le doublement du chiffre d’affaires sur la durée du contrat 2010-2013 (VAE comprise) pourrait être un objectif affiché. Un bâtiment dédié à la formation continue serait utile pour conforter son développement et sa visibilité régionale (p.17).
Le développement des relations avec le tissu des PME/PMI permettrait de mieux identifier les besoins de formation continue et de VAE, de développer les offres de stages pour les étudiants, quelles que soient leurs spécialités, et d’augmenter l’activité du secteur formation continue de l’UVSQ, qui cherche des relais de croissance (p.26).
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