Un non remplacement de fonctionnaires qui ne rapporte pas !
Par contre, les mesures d’allégements fiscaux ont souvent dépassé les prévisions !
La cause de la moins value du non remplacement de 1 sur 2 fonctionnaires :
redistribution salariale au-delà des 50% promis : selon un document de l’Assemblée nationale reprenant des données du gouvernement, les économies ont atteint 860 millions d’euros en 2009, tandis que les coups de pouce salariaux représentaient 547,1 millions d’euros, soit une économie de 312,9 millions d’euros.
Ce qui permettait de revaloriser les carrières sans débourser un euro... et payer le silence des fonctionnaires sur la suppression des postes vacants...
la surévaluation du nombre de départs en retraite des fonctionnaires : Les projets de budgets tablaient successivement sur 13 500 et 16 000 suppressions de postes. Mais, à cause du moindre nombre de départs en retraite, ce sont finalement 9 989 et 13 000 emplois qui ont été supprimés. Le plus gros employeur de l’État n’est pas le seul à avoir connu ce phénomène. La myopie a été générale. La meilleure preuve en a été le vote en catastrophe, fin novembre 2010, d’une rallonge de 930 millions d’euros pour la paie des fonctionnaires. La plupart des ministères ont alors reconnu avoir largement surestimé leurs départs à la retraite.
Finalement, dans son rapport d’octobre 2010, la Cour des comptes a souligné que le “un sur deux” ne suffirait pas à stabiliser “en valeur” – sans prendre en compte l’inflation – la masse salariale de l’État.
Par contre, la qualité du service publique pourrait en être durement affectée, 67 % des cadres publics s’alarment de la qualité du service
Plus des deux tiers des hauts fonctionnaires interrogés pensent que le service rendu aux usagers se détériore du fait des réformes en cours. Ils sont également 75 % à juger que leurs propres conditions de travail en pâtissent.
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